- juin 30, 2023
Autour des liens d’amitié et professionnels: Aplogan, Bitchatch, Boysen et Zancu font une monstration à l’espace d’exposition du 59 rue de Rivoli 75001 Paris

Depuis le 28 Juin 2023, ils sont au total quatre (04) artistes contemporains de divers horizons à se donner la main pour offrir une exposition des œuvres d’art contemporain au public parisien et d’ailleurs. Il s’agit de : Edwige Aplogan, Daphné Bitchatch, Jesper Boysen et de Sergiu Zancu. Si ces créateurs n’ont pas fait l’option de proposer les toiles sur une thématique commune, ils unissent leurs différentes monstrations autour des liens d’amitié et professionnels.
‘’La peinture est ailleurs’’. Tel est le nom emprunté à cette exposition collective des artistes Edwige Aplogan, Daphné Bitchatch, Jesper Boysen et de Sergiu Zancu. Ces derniers se laissent découvrir par des toiles formidables et atypiques. Ouverte jusqu’au 10 Juillet prochain, cette exposition, au cours de son vernissage le 29 Juin 2023, a connu la présence de plusieurs invités de la ville parisienne et d’ailleurs. Chaque créateur marque son territoire à travers des emprunts singuliers. Unissant de vives couleurs, parfois pâles avec de techniques variées, les quatre (04) créateurs, à travers leurs toiles, sont en prise avec le monde et les soubresauts qui l’agitent. Le travail de Edwige Aplogan se nourrit de sentiments et d’émotion mais peut sortir aussi de la sphère intimiste pour faire irruption dans le réel, l’actualité la réalité crue avec ses distorsions et ses déséquilibres iniques, la joie, le désir, la douleur ou le mal de vivre dans l’actualité du moment…Avec Edwige Aplogan les arts plastiques se manifestent en révoltes, en rébellions imprévisibles. Paris, Cotonou, l’exil et l’espoir, énergie des couleurs et du trait, libération, Ablodé… Et si une étrange blessure peut traverser sa peinture, c’est un rire éclatant qui la réveille, selon M. Patrick Guyot Bitchatch. Ce dernier pense que : « La vie de Daphné Bitchatch est passée par la Russie, l’âme russe s’est invitée dans ses rêves, jusque dans la peinture. L’inattendu surgit dans les tourbillons des couleurs, rouges, gris, bleus, nuits, davaï, davaï… La lumière s’invite un instant pour disparaître dans un mystère sombre et beau, peut-être celui du bord d’un fleuve du Mali ». Il poursuit, en explorant que les yeux de Jesper Boysen n’ont pas quitté l’enfance, sa peinture s’échappe sur des routes buissonnières, vers les rives de l’invisibilité. C’est alors un autre monde qui surgit, qui passe au ralenti pour retrouver sa liberté et s’affranchir des images imposées. Pour finir, selon ses propos, Sergiu Zancu est dans le monde comme dans un sous-bois que l’on parcourt en rêvant, sous le soleil ou la pluie. Il peint comme il vit, généreusement, dans une sensibilité suspendue, un humour qui sauve. Les couleurs et les lignes esquissent discrètement une contrée qui nous dit que la vie est éphémère, fragile et belle.
Par Rodéric DEDEGNONHOU