Jijoïzan: Déjà 10 ans au service de Gadomé

Les festivités de la 10 ème édition de Jijoizan ont démarré depuis samedi 12 août à travers la conférence inaugurale. Occasion choisie par Edgard Viou et son bureau pour présenter le bilan des 10 ans d’existence. 10 ans de réalisation, 10 ans marqués par deux difficultés majeures. Malgré cela, le président Viou n’a pas oublié de présenter les perspectives pour un avenir meilleur de Gadomé.

Tout a été lancé par le docteur Dieudonné Assouvi qui a fait une communication sur le concept du développement. Un exposé apprécié par tous ceux qui ont effectué le déplacement. Une communication venue à point nommé car elle englobe tous les concepts du développement. Aussi, faut-il le rappeler, l’assistance a apporté son soutien. En témoignent les nombreuses questions. À sa suite, le président de l’association Jijoïzan a présenté le bilan des 10 ans d’existence. Du président Alain Nutsugan à Edgard Viou, le bilan est positif, mais tant qu’il y a à faire, rien n’est encore fait dit-on.

Ainsi, en 10 ans d’existence, on retient que sur le plan de l’éducation, Jijoïzan a fait don de 400 ouvrages didactiques au ceg de la localité afin de permettre aux élèves d’étudier dans les meilleures conditions. La formation diplômante en Énergie photo voltaïque, l’association en a fait. L’hôpital et la maternité de la localité ont bénéficié d’un appui, le reboisement et d’autres projets ont meublé ces 10 ans d’existence. Malgré cela, il reste toujours à faire. Sinon, certaines difficultés persistent. Il s’agit par exemple du problème de lotissement, du manque d’eau potable, de l’extension et densification du réseau électrique. L’intérêt personnel des jeunes qui, au lieu de travailler pour la communauté, préfèrent leurs propres intérêts. Le manque du don de soi. Il n’a pas oublié de présenter en quelques points, les perspectives. Il s’agit d’en faire des ordures ménagères une richesse. À cet effet, il a laissé entendre que dès la rentrée prochaine, ils vont créer au ceg Gadomé, un club environnement pour la sensibilisation et en faire des ordures une richesse pour le village, la réhabilitation du centre de scoutisme pour en faire une maison des métiers, sans oublier la sensibilisation des jeunes filles sur les avortements et les mariages précoces et surtout la consommation de la drogues et autres. Précisons pour finir que la fête prendra fin ce 15 août par une grande réjouissance.

Richard Mensah Elom Agbenomba