- août 16, 2022
Neuvième édition de la fête Jijoïzan: L’union a encore parlé

13 au 15 août à Gadomé sous l’égide de l’Union générale de tous les fils et filles de ce village, la neuvième édition de la fête identitaire Jijoïzan a eu lieu. Une occasion pour eux de révéler à nouveau leur culture, de faire déguster leurs plats, de montrer la beauté de leur style vestimentaire, la chaleur de leur accueil et leur hospitalité légendaire dont ils ont toujours fait montre.
De la conférence publique à la journée de salubrité en passant par l’organisation des activités sportives, sans oublier la grande messe et les festivités culturelles, la réjouissance populaire, bref, Gadomé était sous les feux de la rampe. Sous le leadership de Edgard Viou, président du comité d’organisation, la neuvième édition a été une réussite totale. Il faut avoir le courage de le dire, les fils et filles de Gadomé ont une fois de plus prouvé qu’ils peuvent s’unir et faire de grandes choses, qu’ils peuvent s’unir et penser le développement, qu’ils peuvent s’unir et porter très loin et haut le flambeau. Rien n’avait manqué. Tout a commencé le samedi avec l’organisation des divers jeux. Le dimanche, l’événement qui a retenu l’attention de tout le monde est la grande finale de football (petits camps). Occasion pour le club de Larios Kpati de remporter le trophée après des séances interminables de tirs au but. Et le 15, ce sera le plat de résistance, du moins l’apothéose.
A la grande messe, le prélat a simplement mis un accent particulier sur le sens de l’Union en famille, au village, dans la commune et dans une nation. Sans l’union pas de développement. Dans cette logique, il a convié tous les acteurs et les ressortissants de Gadomé à ne jamais éteindre ce feu qu’ils ont allumé depuis neuf ans. Voilà le grand message envoyé à la communauté Watchi. Accompagnée de la fanfare et d’autres animations, la procession va d’abord faire une escale à Agbonou pour implorer les dieux afin qu’ils bénissent la fête et qu’il n’y ait aucun problème ni danger et surtout la paix dans le village. Pendant ce temps, 7 coups de canon vont retentir pour conjurer les mauvais sorts et pour inviter les ancêtres à la bénédiction de la fête. Après ce rituel, cap sera mis sur les lieux de la fête.
Sous la bâche réservée aux autorités et invités de marque, on pouvait noter la présence de Jacques Tokognon, président de l’association Agbesiyanle, de René Amédégnan, président de l’Adaco, de l’honorable Charles Gagnon digne fils de Gadomé, de Alexis Agbélessessi, du conseiller Rufin Anani, de la conseillère Catherine Togbé, pour ne citer que ceux-là. Notons qu’il n’y avait aucune représentation de la mairie de Comé. Dans les diverses allocutions, la plupart des intervenants ont tous eu le même langage, le développement dans l’union. Surtout que c’est l’union qui fait la force.
C’était une très belle fête. Et que cette union atteigne son paroxysme à la dixième.
L’union a encore fait sa force à Gadomé. L’union a crée aussi ce plaisir entre fils et fils de Gadomé ; elle a affermi l’esprit, elle a fortifié l’âme. Le bonheur est dans l’union dit-on. L’union implique la confiance parfaite et la confiance ne se commande pas, mais se mérite. La République, c’est l’union, l’unité, l’harmonie, la lumière, le travail créant le bien-être, la suppression des conflits d’homme à homme et de nation à nation, la fin des exploitations inhumaines, l’abolition de la loi de mort et l’établissement de la loi de vie. Le bonheur est dans l’union des volontés ; à défaut de cela, dans le dévouement, pourvu que ce dévouement soit honoré, respecté, et accueilli. Gadomé l’a compris depuis neuf ans. Que cela inspire tout le monde. Et la joie continua ! Et la joie s’est installée dans les coeurs, et la joie fera cette fête de joie, la joie. Comme son nom l’indique, la fête de la joie de Gadomé a tenu toutes ses promesses. Les regards sont désormais tournés vers la dixième édition.
Richard Mensah Elom Agbenomba