- avril 5, 2023
Lettre ouverte de Comlan Hugues Sossoukpè à Karim Urbain da Silva
Lettre ouverte de Comlan Hugues Sossoukpè à Karim Urbain da Silva
Cher papa Karim da Silva, prétendu sage de Porto-Novo
Rassurez-vous, je ne serai pas aussi abject et vil que le document injurieux sans date, sans adresse qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours en bas duquel figure votre nom.
Le texte en lui-même se veut très descriptif sur votre identité en tant que sage de Porto-Novo revendiquant un certain âge qui se rapporte à celui que vous pourrez porter en ce moment. J’insiste sur ces détails, parce que, je continue de m’interroger sur la crédibilité du contenu. Un immondice d’injures, de mensonges, de menaces, de dénigrement et d’irrespect à l’endroit du Président Nicéphore Dieudonné Soglo, considéré comme l’un des pères du Renouveau Démocratique, tout ce que le Bénin a de plus prestigieux aujourd’hui sur le plan national et international. Lui-même a été informé de ce brûlot contre sa personne lorsqu’il a reçu avec stupéfaction le document en partage de la part d’un certain bâtonnier Jacques Migan dont on connaît les penchants pour les montages grossiers.
Je vous interpelle parce que j’ai scruté les mêmes canaux de diffusion de ce torchon lamentable mais point de votre démenti et de votre distance vis-à-vis de l’opération d’atteinte à l’honneur de l’ancien président de la République.
Cette attitude de votre part m’interpelle à plus d’un titre. Est-ce à dire que vous en êtes réellement l’auteur ? Ou alors, sans en être l’auteur, vous semblez cautionner toutes les insanités qui y figurent ? Dans un cas comme dans l’autre cela est regrettable. D’abord vous semblez vouloir répondre, à en croire votre soi-disante lettre ouverte, à un autre document attribué incidemment au Président Dieudonné Soglo qui aurait choisi de s’en prendre au chef de l’État, son excellence Monsieur Patrice Talon après une visite manquée. Pourtant, le Président Soglo a mis un point d’honneur à rejeter ce document parce n’émanant pas de lui, ceci à travers une déclaration qu’il a rendu public dans les médias classiques le 27 mars 2023. Mais la suite va lui donner raison car cette manipulation qu’il dénonçait sans ambages sert actuellement de prétexte à une dangereuse cabale contre lui par votre personne interposée. Il s’agit là, d’un conditionnement de l’opinion publique sur d’éventuelles opérations punitives contre le Président Soglo.
Rappelez-vous que son fils, Galiou a été criblé de balles en 2021 après avoir déclaré sa candidature pour la présidentielle alors que bien avant, en 2018, son autre fils Léhady a échapper à un enlèvement à son domicile.
Il y est écrit dans la lettre à vous attribuée, monsieur da Silva, que le président Soglo pourrait aller en prison très bientôt. Ainsi le Président Soglo mériterait la prison parce qu’il aurait lui aussi, pendant qu’il était au pouvoir, emprisonné un ancien président du nom de Maurice Kouandeté. Un mensonge grotesque, depuis l’historique Conférence Nationale Souveraine des forces vives de février 1990, aucun ancien président de la République, décédé ou encore vivant, n’a été emprisonné au Bénin. Tous ont joui d’une retraite paisible jusqu’à leur dernier jour ; pour ceux d’entre eux qui ne vivent plus.
Et vous Karim da Silva, vous ne pouvez l’ignorer, puisqu’on vous attribue une certaine proximité avec l’intéressé. Au contraire, le seul parmi les anciens présidents de la République à avoir été inquiété au Bénin, à ce jour, c’est bien sûr, Nicéphore Dieudonné Soglo ; trainé devant les tribunaux de Cotonou à son départ du pouvoir par son successeur, pour une sombre affaire de véhicules retrouvés dans une maison mitoyenne à la sienne. Il a dû affronter fièrement ses juges, et en est sorti la tête haute.
Ensuite, la fameuse lettre qui porte votre nom, regorge d’autres inexactitudes sur lesquelles, il n’est pas nécessaire de revenir puisque, incompréhensibles et dénuées de sens. Néanmoins, je retiens que vous parliez d’une marche de protestation des citoyens venus de Zakpota devant la Cour Constitutionnelle en 1995, si mes souvenirs sont bons, puisque le document n’en donne aucune précision à cet effet. Là, je ne sais pas si c’est parce les marcheurs sont de Zakpota, que cela choquerait les esprits, ou le fait que des citoyens veuillent exprimer un mécontentement devant une institution de la République. La lettre que vous n’avez toujours pas encore démentie, n’a pas eu l’honnêteté de rappeler que les populations de Zakpota qui venaient d’élire leur député, en l’occurrence, le député Georges Guédou, étaient dépitées de constater l’annulation de son élection par la Cour Constitutionnelle en dépit du bon sens. Elles sont venues devant le siège de l’institution, exprimer leur colère et sont rentrées chez elles. En quoi cela pourrait justifier qu’on mette Soglo en prison, près de 30 ans après les faits ? La conséquence directe de cette situation est que, cette région est restée sans représentant élu à l’Assemblée Nationale durant une période de quatre ans, de 1995 à 1999.
La lettre parle également de tirs sur le domicile d’un membre de la Cour Constitutionnelle. En pareil cas, c’est la justice qui est saisie, pour identifier les auteurs afin de les punir. Le Président Soglo est parti du pouvoir depuis 1996 et les tireurs courent toujours dans la nature, s’ils existent ! Ce n’est pas le rôle d’une lettre mal écrite et truffée de fautes grossières qui pourra identifier des tireurs supposés ou réels.
La partie la plus pathétique de l’affaire porte sur les amalgames nauséeux, à propos de la disparition du Sous-préfet Pamphile Hessou dans l’exercice de ses fonctions, et dont les parents recherchent encore la destination ; de l’agression sur le Centre International de Conférence de Cotonou en marge de l’organisation à Cotonou, en 1995, du sommet de la Francophonie. Et puis d’autres salades que je préfère ne pas évoquer ici.
Quant à l’admission à la Banque Mondiale du président Soglo, dont parle la lettre qui porte votre nom, la question est plutôt de savoir si en son temps, il y avait meilleur profil au Bénin.
Ancien ministre des Finances, titulaire de plusieurs doctorats français en Droit Privé, en Droit Public et Histoire, diplômé de l’ENA en France et diplômé de la Sorbonne, son départ à la Banque Mondiale avait été considéré à l’époque, comme un complot des Escrocs et Prévaricateurs qui craignaient pour leur tranquillité. Karim Urbain da Silva, allez consulter le rapport sur la commission d’enquête sur l’affaire Kovacs qui avait secoué le gouvernement militaire révolutionnaire à l’époque et vous comprendrez.
Mais tout cela, le vrai Karim Urbain da Silva, même s’il n’est pas un intellectuel, devrait le savoir. Puisque, c’est de l’époque, où, il avait maille à partir avec la police internationale pour les raisons que vous savez aussi.
Nicéphore Dieudonné Soglo a le rang d’un Chef d’État et, ses performances à la tête de notre République, méritent honneur et respect. Au-delà, c’est un intellectuel hors pair comme il en reste très peu dans notre pays aujourd’hui. S’adresser à lui, dans un style aussi archaïque, est une offense à notre communauté humaine tout simplement.
Un passé sulfureux dans l’escroquerie, le brigandage, la fabrication de faux billets de banque, les braquages de banques et le crime organisé ne peuvent constituer un passeport pour manquer de respect aux fondements de la République.
N’en parlons pas trop, les Américains pourraient nous entendre !
Si votre proximité avec cette lettre dite ouverte non démentie s’avérait une réalité, je vous mets en garde contre toute tentative de provocation de votre part, ainsi qu’aux tireurs de ficelles de l’ombre. Il est encore temps de remballer tout projet visant à perturber par n’importe quel moyen l’intégrité physique du Président Soglo ou sa quiétude.
Quel est le tort du Président Soglo de vouloir contribuer à pacifier le pays ?
Le Président de la République, Son Excellence Patrice Talon et le Président Soglo ont en effet engagé des pourparlers bien avant la fête du 1er août 2022. Ces pourparlers ont pour objet, de rassembler dans un élan national, tous les fils et filles du pays, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Pour ce faire, le Président Soglo a dû repousser un rendez-vous médical pour marquer de sa présence, les festivités du 1er août 2022, et montrer ainsi, sa bonne disposition pour la normalisation des relations entre tous les fils et filles du pays. Ces derniers déplacements vers le palais de la présidence et vers le domicile du Président de la République, ne visent que cet objectif.
J’espère néanmoins lire de vous, dans les prochains jours, voire dans les prochaines heures, votre démarcation vis-à-vis de ce funeste projet d’intimidation sur la personne de la dimension du Président Soglo. Désormais, la riposte sera à la mesure de la provocation ou, de la forfaiture avec tous les moyens de droit.
Je vous remercie.
Cher papa Karim da Silva, prétendu sage de Porto-Novo
Rassurez-vous, je ne serai pas aussi abject et vil que le document injurieux sans date, sans adresse qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours en bas duquel figure votre nom.
Le texte en lui-même se veut très descriptif sur votre identité en tant que sage de Porto-Novo revendiquant un certain âge qui se rapporte à celui que vous pourrez porter en ce moment. J’insiste sur ces détails, parce que, je continue de m’interroger sur la crédibilité du contenu. Un immondice d’injures, de mensonges, de menaces, de dénigrement et d’irrespect à l’endroit du Président Nicéphore Dieudonné Soglo, considéré comme l’un des pères du Renouveau Démocratique, tout ce que le Bénin a de plus prestigieux aujourd’hui sur le plan national et international. Lui-même a été informé de ce brûlot contre sa personne lorsqu’il a reçu avec stupéfaction le document en partage de la part d’un certain bâtonnier Jacques Migan dont on connaît les penchants pour les montages grossiers.
Je vous interpelle parce que j’ai scruté les mêmes canaux de diffusion de ce torchon lamentable mais point de votre démenti et de votre distance vis-à-vis de l’opération d’atteinte à l’honneur de l’ancien président de la République.
Cette attitude de votre part m’interpelle à plus d’un titre. Est-ce à dire que vous en êtes réellement l’auteur ? Ou alors, sans en être l’auteur, vous semblez cautionner toutes les insanités qui y figurent ? Dans un cas comme dans l’autre cela est regrettable. D’abord vous semblez vouloir répondre, à en croire votre soi-disante lettre ouverte, à un autre document attribué incidemment au Président Dieudonné Soglo qui aurait choisi de s’en prendre au chef de l’État, son excellence Monsieur Patrice Talon après une visite manquée. Pourtant, le Président Soglo a mis un point d’honneur à rejeter ce document parce n’émanant pas de lui, ceci à travers une déclaration qu’il a rendu public dans les médias classiques le 27 mars 2023. Mais la suite va lui donner raison car cette manipulation qu’il dénonçait sans ambages sert actuellement de prétexte à une dangereuse cabale contre lui par votre personne interposée. Il s’agit là, d’un conditionnement de l’opinion publique sur d’éventuelles opérations punitives contre le Président Soglo.
Rappelez-vous que son fils, Galiou a été criblé de balles en 2021 après avoir déclaré sa candidature pour la présidentielle alors que bien avant, en 2018, son autre fils Léhady a échapper à un enlèvement à son domicile.
Il y est écrit dans la lettre à vous attribuée, monsieur da Silva, que le président Soglo pourrait aller en prison très bientôt. Ainsi le Président Soglo mériterait la prison parce qu’il aurait lui aussi, pendant qu’il était au pouvoir, emprisonné un ancien président du nom de Maurice Kouandeté. Un mensonge grotesque, depuis l’historique Conférence Nationale Souveraine des forces vives de février 1990, aucun ancien président de la République, décédé ou encore vivant, n’a été emprisonné au Bénin. Tous ont joui d’une retraite paisible jusqu’à leur dernier jour ; pour ceux d’entre eux qui ne vivent plus.
Et vous Karim da Silva, vous ne pouvez l’ignorer, puisqu’on vous attribue une certaine proximité avec l’intéressé. Au contraire, le seul parmi les anciens présidents de la République à avoir été inquiété au Bénin, à ce jour, c’est bien sûr, Nicéphore Dieudonné Soglo ; trainé devant les tribunaux de Cotonou à son départ du pouvoir par son successeur, pour une sombre affaire de véhicules retrouvés dans une maison mitoyenne à la sienne. Il a dû affronter fièrement ses juges, et en est sorti la tête haute.
Ensuite, la fameuse lettre qui porte votre nom, regorge d’autres inexactitudes sur lesquelles, il n’est pas nécessaire de revenir puisque, incompréhensibles et dénuées de sens. Néanmoins, je retiens que vous parliez d’une marche de protestation des citoyens venus de Zakpota devant la Cour Constitutionnelle en 1995, si mes souvenirs sont bons, puisque le document n’en donne aucune précision à cet effet. Là, je ne sais pas si c’est parce les marcheurs sont de Zakpota, que cela choquerait les esprits, ou le fait que des citoyens veuillent exprimer un mécontentement devant une institution de la République. La lettre que vous n’avez toujours pas encore démentie, n’a pas eu l’honnêteté de rappeler que les populations de Zakpota qui venaient d’élire leur député, en l’occurrence, le député Georges Guédou, étaient dépitées de constater l’annulation de son élection par la Cour Constitutionnelle en dépit du bon sens. Elles sont venues devant le siège de l’institution, exprimer leur colère et sont rentrées chez elles. En quoi cela pourrait justifier qu’on mette Soglo en prison, près de 30 ans après les faits ? La conséquence directe de cette situation est que, cette région est restée sans représentant élu à l’Assemblée Nationale durant une période de quatre ans, de 1995 à 1999.
La lettre parle également de tirs sur le domicile d’un membre de la Cour Constitutionnelle. En pareil cas, c’est la justice qui est saisie, pour identifier les auteurs afin de les punir. Le Président Soglo est parti du pouvoir depuis 1996 et les tireurs courent toujours dans la nature, s’ils existent ! Ce n’est pas le rôle d’une lettre mal écrite et truffée de fautes grossières qui pourra identifier des tireurs supposés ou réels.
La partie la plus pathétique de l’affaire porte sur les amalgames nauséeux, à propos de la disparition du Sous-préfet Pamphile Hessou dans l’exercice de ses fonctions, et dont les parents recherchent encore la destination ; de l’agression sur le Centre International de Conférence de Cotonou en marge de l’organisation à Cotonou, en 1995, du sommet de la Francophonie. Et puis d’autres salades que je préfère ne pas évoquer ici.
Quant à l’admission à la Banque Mondiale du président Soglo, dont parle la lettre qui porte votre nom, la question est plutôt de savoir si en son temps, il y avait meilleur profil au Bénin.
Ancien ministre des Finances, titulaire de plusieurs doctorats français en Droit Privé, en Droit Public et Histoire, diplômé de l’ENA en France et diplômé de la Sorbonne, son départ à la Banque Mondiale avait été considéré à l’époque, comme un complot des Escrocs et Prévaricateurs qui craignaient pour leur tranquillité. Karim Urbain da Silva, allez consulter le rapport sur la commission d’enquête sur l’affaire Kovacs qui avait secoué le gouvernement militaire révolutionnaire à l’époque et vous comprendrez.
Mais tout cela, le vrai Karim Urbain da Silva, même s’il n’est pas un intellectuel, devrait le savoir. Puisque, c’est de l’époque, où, il avait maille à partir avec la police internationale pour les raisons que vous savez aussi.
Nicéphore Dieudonné Soglo a le rang d’un Chef d’État et, ses performances à la tête de notre République, méritent honneur et respect. Au-delà, c’est un intellectuel hors pair comme il en reste très peu dans notre pays aujourd’hui. S’adresser à lui, dans un style aussi archaïque, est une offense à notre communauté humaine tout simplement.
Un passé sulfureux dans l’escroquerie, le brigandage, la fabrication de faux billets de banque, les braquages de banques et le crime organisé ne peuvent constituer un passeport pour manquer de respect aux fondements de la République.
N’en parlons pas trop, les Américains pourraient nous entendre !
Si votre proximité avec cette lettre dite ouverte non démentie s’avérait une réalité, je vous mets en garde contre toute tentative de provocation de votre part, ainsi qu’aux tireurs de ficelles de l’ombre. Il est encore temps de remballer tout projet visant à perturber par n’importe quel moyen l’intégrité physique du Président Soglo ou sa quiétude.
Quel est le tort du Président Soglo de vouloir contribuer à pacifier le pays ?
Le Président de la République, Son Excellence Patrice Talon et le Président Soglo ont en effet engagé des pourparlers bien avant la fête du 1er août 2022. Ces pourparlers ont pour objet, de rassembler dans un élan national, tous les fils et filles du pays, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Pour ce faire, le Président Soglo a dû repousser un rendez-vous médical pour marquer de sa présence, les festivités du 1er août 2022, et montrer ainsi, sa bonne disposition pour la normalisation des relations entre tous les fils et filles du pays. Ces derniers déplacements vers le palais de la présidence et vers le domicile du Président de la République, ne visent que cet objectif.
J’espère néanmoins lire de vous, dans les prochains jours, voire dans les prochaines heures, votre démarcation vis-à-vis de ce funeste projet d’intimidation sur la personne de la dimension du Président Soglo. Désormais, la riposte sera à la mesure de la provocation ou, de la forfaiture avec tous les moyens de droit.
Je vous remercie.